Ceci n’est pas un article de motivation. C’est plutôt une réflexion à laquelle je te convie. J’ai envie de réfléchir, en ta compagnie, à la place que tu accordes à l’abondance dans ta vie.

Partons du principe que chaque humain possède sa propre vision de l’abondance. Pour certains, le bonheur ne requiert que le strict minimum. Bien souvent, ceux-ci viseront surtout à créer un équilibre entre leur vie personnelle, leur vie familiale et le travail. Certains ont de grandes ambitions professionnelles alors que d’autres rêvent d’une famille nombreuse. D’autres encore n’ont jamais eu l’occasion de se demander ce que signifierait, pour eux, une vie à leur goût.

Où que tu te trouves dans ce spectre, sache qu’il n’est jamais trop tard pour inviter l’abondance dans ta vie.

Au commencement, l’intention

J’ai beaucoup écrit sur l’importance d’apprivoiser la richesse, soutenant que quiconque le souhaite peut arriver à améliorer sa situation. J’en suis toujours aussi convaincu. Je crois toutefois que l’abondance n’est pas qu’une question d’argent, loin de là.

J’ai pu constater au fil des années, de mes rencontres et de mes expériences que c’est d’abord un état d’esprit. Une intention.

C’est cette intention qui te permet de te mettre en marche vers l’abondance dans ta vie. Tu ne sauras peut-être pas dès le départ quelle sera ta destination. Que cela ne t’empêche surtout pas de te mettre en route! Il s’agit surtout, au départ, de nourrir la flamme, de trouver l’inspiration.

Le cahier de rêves : en route vers l’abondance

J’ai un fidèle compagnon qui me suit depuis que je suis tout jeune. J’y note mes rêves les plus fous, mes projets de toutes sortes, mes questionnements et mes réflexions. Écrire tes rêves et tes intentions aura un puissant effet, ça les enracinera en toi. Du même coup, ça te rapprochera de la réussite de ce que tu entreprendras.

Surtout, ne te censure pas! Écris ce qui monte : fonder ton entreprise, écrire un livre, apprendre l’espagnol, devenir riche! Tu ne perds rien à l’essayer! Je parie que tu découvriras rapidement la puissance de cet outil pour inviter l’abondance dans ta vie. Si tu l’utilises avec honnêteté et un peu de discipline, bien entendu!

Et pour que les écrits se concrétisent, il faut passer à l’action!

Toutes ces heures!

Commence par dresser un portrait réaliste de ta vie, je veux dire de ce que tu fais des 168 heures dont tu disposes chaque semaine.

Si on commençait l’exercice ensemble?

Disons que tu dors 8 heures par jour. Disons aussi que ton travail et le transport t’en demandent 50 par semaine. Cela totalise 106 heures. Calculons que les tâches ménagères et les repas viennent prendre une quinzaine d’heures. tu te retrouves avec 47 heures.

Bon, tu as peut-être des enfants, des proches que tu aides, etc. Je me doute que ces 47 heures ne t’appartiennent pas au complet. Retranchons-en la moitié, si tu le souhaites. Te voilà tout de même avec au moins 23 heures rien qu’à toi! Soit un peu plus de 3 heures par jour, pour travailler à attirer l’abondance dans ta vie.

C’est là que l’analyse de ce que tu fais de ton temps compte.

À la conquête de nouvelles habitudes de vie

C’est là aussi que commencent les choix qui pourront peut-être paraître difficiles au départ. Et pourtant, ces décisions pourraient avoir des répercussions sur toute ta vie! Ça commence par cette question toute simple : que fais-tu de tes temps libres? Combien de temps passes-tu installé devant un écran? La télévision, une tablette, ton téléphone intelligent…

Pour la plupart d’entre nous aujourd’hui, la réponse ressemble à : beaucoup trop!

Je ne te dis pas de tout couper d’un coup! Visionner un film peut s’avérer une belle détente pour certains. Il existe des séries qui sont de petits bijoux à découvrir! D’autres ne rateraient jamais une partie de hockey. Et les réseaux sociaux servent à garder le contact avec les gens qu’on aime, à s’instruire ou à rigoler.

Je te suggère simplement de choisir consciemment de faire ces activités. Cela est très différent de t’installer devant ton écran et de perdre la notion du temps qui passe. Par le fait même, tu peux choisir d’occuper une heure par soir à autre chose que l’absorption de contenu. Commence par une heure et varie les activités : lis, marche, fais de l’exercice, écris, dessine! Par cette simple décision, tu réinvente ta routine et tu explores d’autres zones de toi-même.

Tu commences à investir en toi, donc tu ouvres la porte à l’abondance dans ta vie!

Il est toujours temps d’inviter l’abondance dans ta vie!

L’abondance dans ta vie : avoir moins pour être plus!

Car au fil du temps, tu trouveras ce qui te fait le plus vibrer et tu auras hâte de t’offrir ces moments. Et ces nouvelles habitudes risquent d’avoir des répercussions insoupçonnées! Plus on se place dans des situations où on nourrit notre esprit, plus on s’éloigne de la consommation. Ce n’est un secret pour personne : bien souvent, on consomme, on dépense sans trop analyser nos comportements. Dès qu’on prend un peu de recul, on découvre que la plupart des choses qu’on achète ne sont pas nécessaires.

Tu me vois venir? Non seulement auras-tu commencé à investir en toi, mais tu auras commencé à revoir tes dépenses; mieux : à économiser! Une telle attitude a un effet d’entraînement. Une fois que tu as pris conscience de tes réflexes de consommation, tu ne peux plus rebrousser chemin! Il est trop tard, tu en es devenu conscient!

Je te souhaite de te découvrir, de prendre conscience de ton immense potentiel et, surtout, de faire un premier pas. Et je souhaite sincèrement que ce pas t’entraîne dans la plus belle des aventures : la tienne!

Si la question de l’abondance t’intéresse, je t’invite à découvrir mon livre Apprivoiser la richesse.

Raymond

Vivre est une aventure. Évidemment, ce n’est pas la première fois que nous lisons une telle affirmation. Mais l’avons-nous déjà mise à l’épreuve? Découvrons les 5 bienfaits de l’expérimentation! Pour faire réellement de notre vie une aventure!

Faisons place aux nouvelles expériences, aussi petites soient-elles, et notre vie gagnera en saveur! Voici 5 raisons d’inviter l’expérimentation dans notre existence.

1.Pour maîtriser nos savoirs

Apprendre une notion en théorie offre un certain degré de compréhension de celle-ci. Mais pour nous approprier cette notion et la découvrir avec plus de profondeur, il faut l’expérimenter. Cela favorise l’assimilation et contribue à la mémorisation.

Tout petit, l’enfant met l’expérimentation en pratique le plus naturellement du monde! Il ouvre les armoires, s’engage dans l’escalier et touche ce qui l’entoure. Il apprend et expérimente! Et ses savoirs s’accumulent alors que son univers s’agrandit.

En vieillissant, certains ont tendance à oublier l’importance de la découverte concrète dans le processus d’apprentissage. Allez! On se lance dès maintenant, on se donne le défi d’expérimenter une nouveauté par semaine! Un goût, un exercice, un trajet, une œuvre! Il y a tant à découvrir!

2. Pour tirer le meilleur de notre potentiel humain

Cette raison vient appuyer la première. Pensons-y : nous disposons de toute une existence, celle-ci nous appartient. Nous pouvons en faire ce que nous voulons. Pour cela, nous devons d’abord nous connaître le mieux possible, nos forces comme nos faiblesses.

Comment apprendre à nous connaître si nous ne nous mettons jamais à l’épreuve? Si nous restons dans la théorie? Si nous ne sortons pas de notre zone de confort? Un grand danger nous guette alors : celui de traverser notre vie sans n’avoir jamais découvert jusqu’où nous pouvons nous rendre!

3. Expérimenter pour demeurer dans l’action

Il ne s’agit pas d’enchaîner les aventures les plus rocambolesques. Lundi : bungee, mardi, parachute et mercredi, fakirisme! L’expérimentation vient parfois avec de toutes petites actions qui, mises bout à bout, forment une histoire complète qui nous ressemble. De plus, l’action nous aide à apprivoiser le changement.

Le souci, avec l’action, c’est qu’on a tendance à la repousser. Nous aimerions bien commencer à jardiner, mais comment nous y prendre? Nous rêvons de construire un meuble, mais ça semble si compliqué…

Alors que si nous y pensons un peu, tout ce qu’il nous faut, c’est une minute de volonté. Je partage un truc qui a fait ses preuves : consacre une minute par jour à ton projet. Rien de plus : une minute. Parfois, ça dure effectivement 1 seule minute dans notre journée, et c’est tout.

Mais parfois, nous oublions le temps, et nous nous apercevons que nous sommes restés concentrés, passionnés par la tâche!

4. Pour remettre l’ego à sa place!

Oui, oui! Quand nous nous mettons « en danger » et que nous expérimentons, nous nous trompons, nous faisons des erreurs. C’est inévitable. Et c’est une bonne nouvelle! Nous sommes en constante évolution, et la meilleure façon d’évoluer réellement, c’est en plongeant!

Le savoir obtenu par l’expérimentation nous permet de dénouer les liens que nous entretenons avec l’ego, l’envie et la jalousie. Nous comprenons bien mieux les gens autour de nous qui se trompent aussi, si nous avons connu ce type d’expérience. Nous développons notre empathie.

Et ça, c’est très sain!

5. L’expérimentation pour rester créatif

Revenons à l’enfant, pensons à sa créativité débordante. À ses yeux, le monde est un immense terrain de jeu où il peut devenir tout ce dont il rêve. Mais en vieillissant, il découvre des limites, et bien sûr, certaines existent pour de bonnes raisons. Pas besoin de sauter par la fenêtre pour savoir que nous ne pouvons pas voler…

Mais combien de limites sont inutiles? Elles nous empêchent surtout de nous rendre au bout de ce potentiel dont nous parlions plus tôt. La création passe par l’expérimentation. Imiter ce que nous lisons ou entendons ne favorise pas la progression. Expérimentons plutôt ce qui nous fait vibrer. C’est ainsi que nous trouverons notre voie, qui est la nôtre et qui est unique.

Et comme pour tout exercice ou toute habitude dans la vie, nous finissons par prendre goût à l’expérimentation. Celle-ci devient un mode de vie qui nous garde jeune de cœur et d’esprit!

« Les choses sont l’expérience qu’on en fait. » — John Dewey

Si la question de l’expérimentation t’intéresse, je t’invite à découvrir mon livre Main dans la main

Raymond

À tout moment, le changement peut frapper dans nos vies. Parfois, il frappe fort, et c’est bien souvent hors de notre contrôle. Par contre, ce qu’on contrôle, c’est la façon avec laquelle on compose avec la situation. Voilà pourquoi apprendre à apprivoiser le changement peut s’avérer très bénéfique, dans notre vie tant professionnelle que personnelle.

Ces événements qui changent tout

Une perte d’emploi, un changement majeur, un accident ou une pandémie mondiale, ces situations ont un point commun. Dans tous les cas, nos certitudes sont ébranlées et nos repères se brouillent. Il est alors important d’entreprendre des actions pour préserver sa santé psychologique.

Apprivoiser le changement contribue à la préservation de cet équilibre, et ça s’apprend. Cela dit, pour apprendre, il faut d’abord bien comprendre la situation. D’ailleurs, voici une séquence qui peut s’appliquer à tout type de circonstance déstabilisante : compréhension, expérimentation, solution.

Comprendre pour agir

La compréhension exige de prendre le temps d’observer ce qui se passe, pour être en mesure de l’expliquer. En fait, cela peut nécessiter l’intervention d’une ressource extérieure. En effet, celle-ci nous aidera à voir clair ou à saisir des éléments qui pourraient nous échapper.

Comment peut-on aborder une question pour bien la comprendre? Premièrement, on peut décrire la situation dans laquelle on se trouve. Oui, oui! On prend un papier et un crayon, et on décrit la situation en un paragraphe. Une fois que celui-ci nous convient, on note les conséquences potentielles dans un deuxième paragraphe. Finalement, dans un troisième paragraphe, on propose 3 pistes de solution.

Voici comment formuler celles-ci :

1re solution :      Ne rien faire, ce qui sera souvent le choix de bien des gens. Notons cette solution même si cela n’a pas de sens pour nous. Après tout, c’est une possibilité!

2e solution :       Procéder par étapes et enclencher un processus qu’on peut analyser au fur et à mesure.

3e solution :       Opter pour une solution beaucoup plus drastique: tout quitter, recommencer à zéro, tout réinventer. Bien que ça puisse avoir son charme, c’est un peu plus risqué.

Déjà, avec un tel exercice, on a davantage de prise sur la situation, et on commence à apprivoiser le changement.

Passer à l’action

Ensuite, vient le temps d’agir. C’est la phase de l’expérimentation. Car se mettre en mouvement ne signifie pas avoir tout bon du premier coup! En effet, expérimenter implique de faire des essais, des erreurs, puis de recommencer. On s’ajuste, on corrige le tir, on consulte un professionnel au besoin, mais on avance!

Surtout, on garde à l’esprit qu’on se trouve en transformation, en chantier! Dans un chantier, il y a de la poussière, on déplace le décor et le désordre s’installe. C’est inévitable! Alors, comment rester en paix quand tout est sens dessus dessous autour de nous?

  1. Demeurons indulgents envers nous-mêmes
    1. Acceptons d’avoir besoin d’un temps d’adaptation;
    2. Misons sur nos forces personnelles ainsi que sur des stratégies qu’on a déjà utilisées pour diminuer le stress ou pour surmonter une épreuve. On pourra ainsi mieux traverser ce moment.
  • Deuxièmement, verbalisons ce qu’on vit et partageons cela avec une personne de confiance
    • La solitude?
    • Des préoccupations?
    • De la peur?
  • Demandons de l’aide quand on se sent dépassé
    • Ce n’est pas un signe de faiblesse, au contraire! C’est se montrer assez fort pour prendre les moyens de s’aider;
    • N’attendons pas qu’il soit trop tard, essayons de tendre la main quand la situation commence à nous échapper.

Apprivoiser le changement

Le passage à l’action, s’il respecte nos observations du début, nous mènera vers la solution qui nous servira le mieux. Et parce qu’on aura choisi l’action, basée sur des observations honnêtes, la solution nous ressemblera.

Comme ça? Oui, comme ça! La solution vient de l’expérimentation. Apprivoiser le changement vient du fait qu’on n’a pas choisi la peur paralysante, mais qu’on a opté pour l’action.

Et ça, ça ressemble franchement à une réussite!

Si tu souhaites creuser la question, je t’invite à découvrir mon livre Apprivoiser le changement et réussir, sur mon site reper.ca.

Raymond

Quand les journées se font longues et que les tâches s’accumulent, la qualité d’écoute risque d’en souffrir. C’est du moins l’explication qu’on entend souvent : on manque de temps pour s’arrêter et écouter. Ça prend du rendement! Et si on mettait dès aujourd’hui l’écoute au service du rendement?

Cela te semble contre-intuitif? Peut-être. Après tout, si tu as le profil de l’entrepreneur, tu es sans doute une personne d’action. C’est pourquoi l’article qui suit devrait t’intéresser. Tu y découvriras comment l’écoute efficace peut faire épargner temps et énergie. Ce qui te permettra d’atteindre tes objectifs plus facilement! Après tout, cela relève de tes responsabilités de leader et t’aidera à faciliter ta gestion des ressources humaines

Aujourd’hui, le savoir-être prend de plus en plus la place qui lui revient en entreprise. La capacité d’écoute relève du savoir-être d’un dirigeant, et constitue une force insoupçonnée.

Comment communiquer pour être (vraiment) entendu?

Pour apprendre à écouter, il faut d’abord comprendre les rouages d’une communication qui capte l’attention. Un premier pas vers l’atteinte d’une écoute au service du rendement.

Voici un exercice intéressant, qui demande peu d’efforts. Si tu fais une présentation, ou si tu dois expliquer une décision, tu peux l’essayer. Arrête de parler au milieu d’une phrase. Les gens s’en sont-ils aperçus? Peut-être que non! 

Profites-en pour faire une pause et prendre conscience de la présence de tes interlocuteurs. Puis, reprends ton exposé en regardant chacun dans les yeux. Poursuis en tâchant de te concentrer autant sur ton auditoire que sur ton sujet. 

Le résultat t’étonnera! Tu sentiras la qualité d’écoute qui s’améliore. 

Comment écouter pour comprendre?

Quand tu lances un nouveau projet, tu souhaites que ton équipe comprenne bien tes objectifs. Savais-tu qu’à cette étape, ce que ton équipe a à exprimer est aussi important que ce que tu souhaites lui communiquer? 

C’est en écoutant leurs questions et leurs idées que tu mesureras leur degré de compréhension du projet. C’est aussi comme cela que tu pourras bonifier ce dernier. Tu solidifieras par le fait même l’esprit d’équipe. Des individus à qui on offre l’espace pour s’exprimer seront beaucoup plus aptes à aller au bout de leur potentiel. 

Voilà donc une occasion de prendre conscience de l’importance de ton rôle de dirigeant. Simplement en écoutant attentivement ce qui se discutera en réunion, tu atteindras ces quelques objectifs :

  • L’assurance que tous ont bien compris le projet;
  • L’occasion de rectifier le tir quant à certains éléments;
  • La motivation de tes troupes;
  • Ultimement, une équipe qui se sent en sécurité et qui est prête à donner le meilleur d’elle-même.

Tu auras mis ton écoute au service du rendement. Et tu n’auras pas perdu de temps, bien au contraire!

Le pouvoir de la présence 

Combien de fois écoutes-tu ton interlocuteur en formulant déjà, dans ton esprit, la réponse que tu lui serviras? La personne n’a même pas fini d’exposer son idée! Essaie ceci : écoute réellement ton vis-à-vis, jusqu’à la fin. Ensuite, à la lumière de ce que tu as reçu, formule ta réponse. Il est à parier que celle-ci sera différente de celle que tu aurais formulée en écoutant à moitié. 

C’est une bonne nouvelle! Cela signifie que tu te seras vraiment investi dans la conversation. Tu ouvres la porte à des échanges fertiles, où les deux parties peuvent s’exprimer, se sachant entendues. Et sans doute deviendras-tu un agent de changement. Car une personne qui se sent écoutée aura tendance à renvoyer la politesse!

Mets cette habitude en pratique dès maintenant! Si elle est installée quand les choses vont bien, elle te sera précieuse en temps de crise. C’est en effet quand les temps sont plus durs que l’écoute prend toute son importance. Elle permet d’éviter des erreurs, de conserver le moral et de mobiliser les gens autour d’une solution bien comprise. 

Pour mettre enfin l’écoute au service du rendement

Bien entendu, tu es avant tout un être humain, et certains jours seront plus propices que d’autres à la qualité d’écoute au service du rendement. Mais sache ceci : juste en prenant conscience de la force d’une écoute attentive, tu ne vivras plus tes échanges de la même façon. Je te l’annonce: ta vie vient de changer à jamais!

Rappelle-toi surtout de communiquer, non pas pour avoir raison, mais pour progresser. Pour le bien de tes projets et de ton entreprise. 

Pour poursuivre ta réflexion sur l’écoute au service du rendement, je t’invite à lire mon dernier ouvrage Directeur général, relève et coaching.

Raymond

La gestion d’une entreprise, on le sait, peut facilement devenir une source de stress importante. Les finances, la gestion, les innombrables tâches quotidiennes, tout cela suscite des préoccupations constantes.Mais à partir de quand fait-on face à un trouble d’anxiété de performance? Quels sont les facteurs qui expliquent la naissance de celui-ci? Et surtout, y a-t-il moyen de faire autrement?

Quand l’anxiété devient pathologique

Rappelons tout d’abord que l’anxiété est une émotion utile. Depuis la nuit des temps, elle aide l’humain à se protéger. D’ailleurs, tant qu’elle ne devient pas excessive, elle peut même favoriser la performance. Elle aiguise les réflexes, augmente la vigilance et aide à focaliser l’attention.

Toutefois, quand des pensées récurrentes envahissent l’esprit et créent un stress permanent, il importe de se questionner et de réagir. Une étude a été menée à ce sujet en 2018 auprès de 3000 entrepreneurs québécois. Celle-ci révèle que 71,5 % étaient en « détresse psychologique élevée ». Nombreux sont ceux qui consomment des anxiolytiques sur une base quotidienne. 

Ces chiffres peuvent étonner. Après tout, un dirigeant de start-up n’a peur de rien, aime le risque et fait preuve de résilience, non? On est loin de la victime d’anxiété de performance! 

L’être humain derrière l’image

Ce mythe du visionnaire audacieux est nourri par les Steve Jobs et les Elon Musk de ce monde. Ces jeunes entrepreneurs confiants multiplient les coups d’éclat et s’ingénient à déployer leurs nouveaux produits de façon spectaculaire. 

Or, cette image d’invulnérabilité peut tenir en société, mais qu’arrive-t-il quand le dirigeant se retrouve seul? 

Toujours en 2018, le journal Les Affaires discutait à ce sujet avec 19 entrepreneurs. Ceux-ci racontaient à quel point, dans la même semaine, voire la même journée, leur humeur peut changer radicalement. Ils reçoivent une bonne nouvelle? Les voilà prêts à tout accomplir. Ils connaissent un revers? C’est la descente à pic. Ce type de réaction se comprend, quand on sait à quel point ils s’investissent corps et âme dans leur projet. 

Tant qu’ils demeurent dans l’action, ça peut toujours aller. Mais aussitôt qu’ils se retrouvent seuls, plus rien n’empêche l’anxiété de revenir à l’assaut.

Le poids des responsabilités

Fonder une entreprise est en soi un projet vertigineux. Quand on y ajoute des employés, la responsabilité s’accroît : soudain, des gens comptent sur leur dirigeant pour manger. Il faut réussir, il faut générer des profits.

Cela dit, l’anxiété de performance ne s’explique pas que du point de vue financier. L’engagement des entrepreneurs est généralement très grand, leur passion est viscérale. La nouvelle génération est motivée par une envie de « changer le monde » avec ce qu’elle propose. Bien souvent, cette pulsion dépasse celle de gagner de l’argent.

On convient que changer le monde est un programme assez ambitieux. Et qui peut s’avérer anxiogène! Quand les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous, l’angoisse, elle, se pointe à l’heure! Et tout ce beau monde finit par croire que, dans l’univers de l’entrepreneuriat, l’anxiété de performance est inévitable. 

Et si on se trompait?

« Ralentir pour accélérer »

La formule est du Dr Greg Wells, qui s’intéresse de près à l’humain. À la santé de ce dernier et à son rapport à la performance. Aux limites du potentiel humain. Il remet en question la tendance générale qui veut que l’on soit en mode « sans cesse occupé ». Et il prône une approche selon laquelle en ralentissant le rythme, on finira par en accomplir beaucoup plus. 

« Pour être plus créatifs, nous devons nous détendre. Pour penser de manière plus stratégique, nous devons souffler un peu. Pour réfléchir et apprendre, il faut du calme. »

Greg Wells, Ph. D.

Cela peut sembler contre-intuitif, quand on se sent submergé par les obligations. Et pourtant. On connaît tous cette sensation d’être paralysé devant la somme de travail à accomplir. Or, quelqu’un de paralysé sera peu productif, non? Pourquoi ne pas essayer de prendre conscience de sa façon de travailler? S’arrêter et réfléchir, prendre un pas de recul, respirer.

Oui, respirer! Tout arrêter quelques minutes et respirer. La respiration consciente a de réels bienfaits sur la santé physique et mentale. C’est de plus en plus documenté! 

Réussir sans souffrir d’anxiété de performance?

Peut-être faut-il oublier cette image de l’entrepreneur surhumain qui réussit tout et termine sa journée frais et dispos? 

L’important est-il de revenir au rêve qui a tout déclenché? L’anxiété de performance découlerait du discours intérieur que l’on se tient. Et si on revoyait ce discours? Si on se rappelait qu’on est avant tout humain, donc faillible, et que l’univers entier ne repose pas sur nos épaules…

Pour poursuivre ta réflexion sur la réalité des entrepreneurs, je t’invite à lire mon dernier ouvrage Directeur général, relève et coaching.

Les responsabilités d’un gestionnaire d’entreprise sont multiples. Proactif, il saisit les occasions d’affaires, anticipe les menaces et établit des stratégies. Il communique sa vision à son équipe et s’assure de garder le cap. Il veille sur les finances. Mais qu’est-ce que la saine gestion des ressources humaines? Serait-ce d’en faire une priorité malgré le lot des préoccupations quotidiennes? Les préoccupations lorsque nous dirigeons une PME sont nombreuses.

En effet, un gestionnaire avisé aura compris l’importance de composer une équipe forte, unie autour d’un objectif commun. Celle-ci doit s’approprier la mission de l’entreprise et sentir qu’elle participe au succès de cette dernière. Voici quelques pistes de réflexion pour quiconque souhaite prioriser la gestion du personnel.

Stratégies de recrutement

L’univers des entreprises a changé, les méthodes et l’approche de recrutement aussi. Il y a 20 ans, les employeurs sélectionnaient le meilleur candidat parmi une pile de CV. Aujourd’hui, ce sont les employés qui choisissent leur employeur. 

Une saine gestion des ressources humaines commence par des méthodes de recrutement adaptées à leur époque. Ainsi, une forte présence sur les réseaux sociaux permettra de faire rayonner la culture d’entreprise auprès de candidats potentiels. Cela donne aussi l’occasion de tisser des partenariats avec des groupes de recherche d’emploi. 

Il peut être avantageux d’encourager les employés à afficher les postes offerts sur leurs réseaux sociaux. Avec un programme de recommandations, on peut récompenser ceux qui recommandent des perles rares. Bien sûr, les journées carrières des différentes écoles existent toujours, pour rencontrer la relève directement.

Et la rétention?

Si les problèmes de recrutement sont bien réels, ceux de rétention sont tout aussi criants. Comment expliquer cela? 

Le choc des générations

D’une part, il y a les conflits générationnels. Les dirigeants actuels font partie des baby-boomers (1946-1960). Ceux-ci valorisent et priorisent la hiérarchie, la sécurité financière et la réalisation professionnelle. Ils ont bien du mal à comprendre la génération qui les suit, les X (1961-1981). Ces derniers cherchent l’équilibre entre travail et famille. Ils ont peu d’appétit pour les jeux de pouvoir et font simplement les heures pour lesquelles ils sont payés.

Les Y, quant à eux (1982-2005) refusent que leur travail empiète sur leur vie personnelle. Ils ont besoin d’être consultés et demandent des rétroactions fréquentes. Ils ne se sentent pas concernés par la hiérarchie. On devine comment les boomers accueillent une telle attitude! Une saine gestion des ressources humaines contribuera à arrimer ces différentes approches.

Le rôle essentiel du leader dans la saine gestion des ressources humaines

Au-delà des différences entre les générations, gérer du personnel constitue tout de même un défi quotidien. Le secret réside notamment dans l’écoute et les échanges constants. Un leader voudra motiver son équipe, et pour cela, il doit comprendre ce qui motive les individus qui la composent.

La motivation! Voilà un concept qui varie en intensité autant qu’en qualité. Elle prend plusieurs formes et existe à divers degrés. 

Le leader comprendra qu’outre le salaire, nombreux sont les éléments qui jouent sur la motivation d’une personne. L’argent a son importance, certes, mais on sait dorénavant que ce n’est pas tout. Quelqu’un peut décider de conserver un emploi moins payant parce qu’il se réalise et s’y sent utile. Au dirigeant de nourrir cette motivation.

Les inévitables conflits

Mentionnons d’abord que tout conflit n’est pas néfaste. Bien sûr, tout le monde ne peut être constamment d’accord. Et il est beaucoup plus sain de pouvoir nommer ce désaccord. Dans une saine gestion des ressources humaines, on encouragera cette attitude. On sensibilisera aussi les gens sur l’importance d’accueillir les idées différentes comme autant d’occasions d’avancer.

Mais qu’arrive-t-il si un conflit dégénère? C’est signe que la communication est rompue et que les parties impliquées ne s’écoutent plus. Un temps d’arrêt, pour permettre à chacun de s’exprimer tranquillement, sera bénéfique. Il pourra aussi s’avérer stratégique de faire appel à un observateur externe, qui observera la situation d’un œil neuf. Celui-ci pourra ensuite émettre des recommandations en fonction de ce qu’il aura analysé.

Parfois, un défi se posera à un gestionnaire : composer avec des personnalités plus difficiles. Il est alors essentiel de les déceler, autant que possible : narcissiques, abusives, compulsives, limites… Une saine gestion des ressources humaines implique de comprendre ces personnes, et de les accompagner. Au besoin, le dirigeant ira chercher de l’aide.

Toutefois, gardons à l’esprit que tout être humain est unique. Chacun fonctionne selon des valeurs et des croyances qui lui sont propres. Dès qu’on accepte et encourage l’unicité de chacun, on s’approche d’une gestion plus humaine. 

Pour poursuivre ta réflexion sur la gestion des RH, je t’invite à lire mon dernier ouvrage Directeur général, relève et coaching.

Que te dit ta voix intérieure?

Tu attribues tes réussites à des éléments extérieurs plutôt qu’à tes capacités. Tu as l’impression qu’un jour, les gens te démasqueront et découvriront que tu n’as pas un réel talent. C’est peut-être le syndrome de l’imposteur? Oui, il frappe aussi les entrepreneurs!

Selon une étude menée en 2018 par AXA, il frapperait en fait 20 % des entrepreneurs. À un moment ou un autre dans l’existence, jusqu’à 70 % des gens feraient face à ce syndrome. Comment surmonter ce dernier et t’attribuer le mérite qui te revient pleinement? Après tout, si tu as créé ton entreprise, tu as déjà accompli quelque chose de grand. Le reconnaître constitue un beau premier pas.

Détecter le syndrome de l’imposteur

Tout d’abord, mentionnons qu’il est normal et même sain de douter de soi de temps à autre. Chez les entrepreneurs, le doute fait partie du processus créatif et décisionnel. C’est quand ça finit par te paralyser que tu dois commencer à te questionner. 

Te reconnais-tu dans l’une ou l’autre de ces affirmations?

  • Tu n’arrives pas à accepter les compliments sur tes compétences ou tes réalisations;
  • Tu as de la difficulté à vivre avec les critiques constructives, et elles te restent longtemps en tête;
  • Tu te souviens davantage de tes mauvais coups que de tes bons coups;
  • Tu te compares sans cesse aux autres, qui te semblent tellement plus doués que toi;
  • Tu vis avec la peur constante de décevoir tes proches et tes collaborateurs.

Ce ne sont là que quelques-uns des signes auxquels être attentifs pour reconnaître le syndrome de l’imposteur. Ce dernier a d’abord été identifié dans les années 70 par les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne Imes. 

Comment l’explique-t-on?

On l’appelle aussi le syndrome de l’autodidacte. 

Parmi les entrepreneurs, on compte de nombreux autodidactes, d’où le danger d’être aux prises avec un tel complexe. Ne pas pouvoir « prouver » ses compétences en brandissant un diplôme peut jouer sur l’estime de soi. Cela invalide pour certains des capacités qui sont pourtant bien réelles. 

Sinon, les causes semblent diverses. Les gens anxieux auront davantage tendance à souffrir du syndrome de l’imposteur. Il y a aussi le milieu familial trop exigeant, ou pas assez! Il y a la personne qui a gravi les échelons trop rapidement. Ou celle qui, en raison de son sexe, ou de son milieu socio-économique, ne se sent pas à sa place. Ces situations peuvent s’avérer anxiogènes. 

Certains considèrent que la société, avec ses valeurs individualistes et son culte de la performance, y est pour quelque chose. Tous les jours, on se fait dire de viser l’excellence, et tout porte à se comparer. Les réseaux sociaux, la publicité, les motivateurs de toutes sortes lancent le même message : tu veux être reconnu? Sois le meilleur!

Pourtant, on le sait, personne ne peut être toujours le meilleur en tout. C’est humainement impossible. Et ce n’est pas souhaitable non plus! C’est en regroupant leurs forces que les humains se dépassent et atteignent des sommets! 

Mais alors? Quelles sont les solutions?

Se libérer du syndrome de l’imposteur

Plus facile à dire qu’à faire? Je te l’accorde. Mais voici tout de même quelques pistes à suivre pour développer une plus grande confiance en tes talents. 

Va lire sur le syndrome de l’imposteur. En découvrant comment fonctionne ce complexe, tu développeras tes propres outils pour le surmonter.

Apprends à faire preuve d’indulgence envers toi-même. Chaque jour, fais de ton mieux! Ça peut sembler simpliste, et pourtant! Sachant que tu as travaillé en donnant le meilleur de toi, tu développeras un sentiment de fierté. 

Donne-toi le droit de te tromper. Rappelle-toi que ceux qui ne se trompent pas ne font pas grand-chose en général. Et qu’en tant qu’entrepreneur, tu dois rester dans l’action. Chaque erreur est une occasion de t’améliorer. Garde surtout en tête que ta passion est ton moteur le plus efficace!

Prends un pas de recul pour jeter un regard neuf sur tes réalisations. Tâche d’analyser objectivement ce que tu as accompli. Tout ce que tu découvriras risque de t’étonner. 

Faire appel à un mentor peut s’avérer une excellente solution. Ce dernier sera en mesure de te donner un avis impartial, et sa grande expérience t’apportera beaucoup. 

Tu peux faire le test suivant, développé par Pauline Rose Clance, pour découvrir si tu souffres du syndrome de l’imposteur.

Et pour poursuivre ta réflexion sur la réalité des entrepreneurs, je t’invite à lire mon dernier ouvrage Directeur général, relève et coaching.

Tu fais sans doute des affaires pour vivre de ta passion et générer des revenus. Peut-être assures-tu la relève de l’entreprise familiale. Peut-être as-tu créé et décidé de diriger une PME. 

Diriger une PME constitue une aventure stimulante et gratifiante. Mais cela vient avec son lot d’inquiétude et de difficultés; personne n’y échappe. Prenons le temps d’explorer les 4 principales sources de préoccupations des dirigeants d’entreprise. Si tu te reconnais, dis-toi que tu es normal! 

Le poids des décisions

Tu assumes le rôle de leader. Tu t’entoures de gens de confiance, et tu fais appel à des conseillers au besoin. Mais en fin de compte, tu dois trancher, prendre les décisions, et certaines sont plus déterminantes que d’autres. Cela peut parfois devenir une importante source de stress.

En effet, tu fais alors face à la peur de te tromper. Et sois assuré d’une chose : tu te tromperas! Le fait de diriger une PME n’a jamais rendu qui que ce soit infaillible! Et les gens qui ne se trompent pas ne font généralement pas grand-chose… 

La bonne nouvelle, c’est que chaque erreur est une occasion d’apprendre et d’évoluer. Et, ultimement, de faire de toi un meilleur leader.

La gestion du personnel 

Peut-être es-tu entouré d’une équipe. Peut-être que tu découvres ce qu’est la gestion de personnel. Tu dois te familiariser avec de nouvelles tâches : embaucher, former, communiquer ta vision, déléguer…

Voilà un apprentissage aussi stimulant que terrifiant! Stimulant, parce que l’être humain est une créature fascinante. L’aventure de créer des relations saines en est une magnifique. Terrifiante, parce que tu n’es pas dans la tête des gens que tu côtoies. Tu n’as pas le contrôle sur leurs réactions ou leurs décisions.

Quel est donc ton rôle auprès de tes coéquipiers? Il est de t’assurer que chacun comprend ta mission et ta vision, et y adhère. Pour cela, celles-ci doivent être absolument claires dans ton esprit. Tu seras bien plus en mesure de les partager si tu as pris le temps de bien les définir. De toute façon, cet exercice est essentiel pour t’aider à diriger une PME.

Tu auras sans doute à gérer des conflits, composer avec des personnalités incompatibles, tu devras peut-être congédier des gens. En toute situation, reste fidèle à tes valeurs profondes, et fais confiance à ton instinct. Tu sauras ainsi que tu agis selon le type de leadership qui te ressemble.

L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle 

Le vaste sujet! Comme entrepreneur, le fait de diriger ta PME constitue l’aboutissement d’années d’efforts considérables. On peut facilement se laisser engloutir dans cette tâche et y passer tout son temps. 

Or, si tu souhaites durer, et demeurer un leader inspirant, tu dois rechercher une forme d’équilibre. Qui es-tu, quand tu n’es pas en train de diriger une PME? Qu’est-ce qui t’anime? As-tu une famille, des enfants, des loisirs? Fais-tu du sport? 

Tu as peut-être l’impression que si tu relâches la vigilance et les efforts, tout risque de s’effondrer. Au contraire, un peu de recul te permettra de revenir avec les idées plus claires, et un meilleur teint! 

Commence par t’offrir une soirée de temps à autre. Tu verras, tu y prendras goût et tu arriveras à décrocher de plus en plus facilement.

Diriger une PME : la question de l’argent

Certaines périodes sont plus difficiles, et tu as des employés à payer. Ces préoccupations peuvent renforcer le sentiment de solitude et générer de l’anxiété. 

La rentabilité de ta PME repose sur l’équilibre entre tes actifs à court et long terme et tes passifs. Sa croissance aussi. Apprends à t’entourer et à déléguer. Si tes collaborateurs comprennent bien tes objectifs, ils deviendront de précieux alliés. 

Tu peux envisager ton projet comme un bateau à voile qui file grâce à la force du vent et à l’ingéniosité de son capitaine. Ce dernier n’est pas seul à déployer des efforts et il utilise ce qui l’entoure.

Intégrité et accompagnement

La recette miracle reste à découvrir pour diriger une PME sans embûches.

Toutefois, cette règle de conduite a fait ses preuves : reste aligné sur tes valeurs. Si cela ne fait pas disparaître les préoccupations comme par magie, ça demeure un excellent baromètre. 

Tu peux aussi faire appel à un coach ou un mentor. Cette personne t’accompagnera et jettera un regard extérieur sur ce que tu vis. De plus, les services d’un mentor sont gratuits. Renseigne-toi, tu constateras avec plaisir à quel point cette aide peut t’être précieuse!

Pour aller plus loin, télécharge Directeur général, relève et coaching que j’ai écrit afin d’accompagner tout dirigeant désireux d’atteindre de nouveaux niveaux de réussite!

En tant que spécialiste de l’activité des PME, je suis quotidiennement en contact avec des gens d’affaires. Au fil des dernières semaines, j’en suis venu à reconnaître ceux qui s’en sortent. Ce sont ceux qui savent faire face à une crise en gardant la tête haute et en appliquant les 3 principes porteurs suivants. Ces gens occupent leur place de leader les deux pieds bien au sol.

Concrètement, cela implique de passer en mode solution, de s’activer et de demeurer positif. Les 3 principes porteurs suivants guident ceux qui sont susceptibles de tirer le meilleur d’une situation difficile.

L’important, quand arrive une situation exceptionnelle, est d’empêcher la peur d’étouffer notre créativité et de plutôt nourrir la confiance collective.

Principe porteur nº 1 : garder confiance 

La marque d’un grand leader est cette aptitude à inspirer confiance. D’insuffler aux autres la capacité d’entrevoir l’avenir comme porteur de grandes possibilités, même face à une crise. Une période d’instabilité peut, et doit devenir une occasion de faire preuve de créativité.

Plus il y aura de personnes pour croire au futur, plus la société y gagnera. Pour ce faire, je suis convaincu que les gens d’affaires doivent d’abord bien analyser les situations. Ils peuvent ensuite passer à l’action et miser sur la transmission de leurs connaissances. 

Voici un exemple. Dans notre groupe d’affaires, face à une crise comme celle de la pandémie, nous avons décidé de sécuriser nos liquidités. D’investir dans des projets structurants. D’un point de vue économique, nous pouvions et nous devions conserver le contrôle de nos finances.

Principe porteur nº 2 : s’appuyer sur la science et le savoir objectif

Avoir confiance, me diras-tu, c’est bien beau, mais encore faut-il que celle-ci repose sur du concret. Tu as tellement raison! La transmission du savoir, en toute transparence, m’apparaît comme un des fondements d’une démocratie. 

Apprendre nécessite de l’étude et de la lecture. Vient ensuite le temps de faire de la recherche et du développement, puis de l’expérimentation. Du point de vue des affaires, j’insiste sur la transmission de ce savoir, particulièrement aux collaborateurs. On se trouve ainsi mieux outillés pour faire face à une crise et entrevoir le futur.

Le plus grand destructeur du futur est l’égoïsme et le plus grand constructeur de demain est l’altruisme

Principe porteur nº 3 : accueillir l’erreur

En temps de crise, une vision globale permet de donner une direction claire aux équipes et aux collaborateurs. On doit d’abord faire une lecture juste et lucide des événements et éviter les débordements émotifs. On voudra de plus être conscient des risques qui seront pris et des conséquences potentielles de nos choix. 

L’expérimentation s’accompagne d’essais et d’erreurs. Je le dis souvent, mais celui qui ne se trompe jamais prend rarement de grands risques. Créer, innover et inventer implique de prendre des risques, donc de commettre quelques erreurs. Ce sont des leçons, pour la personne qui les a commises et pour toutes celles et tous ceux qui l’entourent.

Nous pouvons faire face à une crise

J’ai vu et vécu différentes crises, notamment des crises économiques. Je sais que les humains savent se relever. Lors de l’ouragan financier de 2008, nous avons su garder la tête froide et faire preuve de résilience. Finalement, nos investissements, tant boursiers que dans nos entreprises, ont repris leur valeur au cours des 2 années suivantes.

Nous y sommes arrivés en agissant sur ce que nous contrôlions. Nous sommes demeurés transparents avec nos partenaires, nous avons élargi notre regard et avons tâché de réfléchir à long terme. Une période de turbulence peut s’avérer une occasion de revoir des modèles d’opération et la philosophie d’une organisation. Les 3 principes porteurs discutés plus haut ont été très aidants.

C’est ce que je souhaite aux entrepreneurs. Je souhaite aussi que les décideurs soient en mesure de déjà penser à la suite des choses.

Nous sommes capables de beaucoup face à une crise. Nous avons la capacité de nous redresser, de garder la tête haute et d’avoir confiance en nos moyens. Surtout, gardons en tête que nous sommes ce que nous pensons.

Raymond Landry, auteur 

PS Je t’invite à lire mon livre intitulé Directeur général, relève et coaching, que tu trouveras sur mon site www.raymond-landry.ca

C’est peut-être la période qui veut ça, mais j’ai l’impression que plus que jamais, tu peux saisir l’occasion de te réinventer. De concrétiser tes rêves. Mais comment réaliser tes projets sans te retrouver à bout de souffle? Voici 5 stratégies que j’ai mises à l’épreuve au fil de mon expérience d’entrepreneur.

1. Trouve ce qui te procure le plus de bonheur

Quand t’es-tu arrêté pour te demander ce qui te rend réellement heureux dans la vie? La question qui suit permet de trouver un début de réponse : si te n’avais pas à travailler pour gagner de l’argent, que ferais-tu de tes journées?

Cuisiner? Jardiner? Écrire? Construire des cabanes à oiseaux? Toutes les réponses sont bonnes, mais c’est ta réponse que tu dois trouver. Attention! Une fois que tu as ta réponse, tu ne peux plus l’oublier. Elle risque de changer un peu ta vie, si tu décides d’en faire un moteur pour réaliser tes projets et concrétiser tes rêves.

2. Deviens une de tes priorités

Ensuite, vas-y pas à pas. Surtout, et c’est très important, NOURRIS TON RÊVE CHAQUE JOUR. Tu as 15 minutes? Note quelques idées. Tu disposes de ta soirée? Va lire et apprendre sur ce qui te passionne. Donne-toi rendez-vous chaque jour, pour avancer d’un seul pas si c’est ce que tu peux faire, mais respecte ce rendez-vous. 

Je fonctionne de cette façon depuis plusieurs années déjà, et je dois t’avouer que cela demande des efforts. Mais le résultat est au rendez-vous, et la satisfaction est immense!

3. Fais preuve de discipline

Parlons-en de la discipline, qui est selon moi une qualité essentielle pour réaliser tes projets. Juste pour respecter ton rendez-vous quotidien, tu auras besoin de discipline. Cette série Netflix peut bien attendre un peu, et le fil d’actualité sera encore là un peu plus tard!

Faire preuve de discipline, c’est choisir. Dire non à des habitudes bien ancrées pour aller voir ailleurs ce qui se passe. Et crois-moi, ailleurs, il y a tout un monde à découvrir!

4. Économise ton énergie

Au risque de t’annoncer une évidence, pour réaliser tes projets et concrétiser tes rêves, tu auras besoin d’énergie. Prends le temps de t’occuper de toi, de ta santé physique et mentale. Après tout, ton corps est ton véhicule. Comme tu dois voir à ce que ta voiture soit en ordre, tu as la responsabilité de t’assurer que ton corps pourra t’accompagner dans la poursuite de tes rêves! 

Je t’avoue que c’est pour moi un apprentissage de tous les jours, mais je suis plus à l’écoute de mes besoins qu’il y a quelques années. Je pense à bien dormir, bien manger, marcher, et je me réserve plus de temps de qualité avec ceux qui me sont chers. J’y gagne énormément!

5. N’hésite pas à partager ta passion

Ne garde pas ton idée pour toi, de peur de te la faire voler. Au contraire, deviens l’ambassadrice ou l’ambassadeur de ton projet. Et regarde autour de toi : tu connais beaucoup de gens, qui ont différents talents. C’est toujours étonnant à quel point les personnes ont envie de nous aider à réaliser nos projets! La passion attire la passion. Un réseau se crée tout simplement, comme ça. Parle de ce qui t’anime, questionne les autres sur ce qu’ils font et ce qui les rend uniques. 

Tu as envie de poursuivre cette réflexion? Je t’invite à consulter mon site raymond-landry.ca et à lire mon livre De l’ombre à la lumière.

Si tu cherches un coach ou un mentor, tu découvriras mon approche en lisant mon livre Directeur général, relève et coaching.